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By: Bigadmin On: June 01, 2016 In: Non classifié(e) Comments: 0

Une onde sonore oscille du 1er juin au 28 juillet, de Bari à Acquaviva delle Fonti, en passant par Alberobello, Conversano, Corato, Gioia del Colle, Giovinazzo, Gravina in Puglia, Molfetta, Polignano a Mare, Turi. La douzième édition du Festival « Bari in Jazz » revient donc cette année dans une version métropolitaine, confirmant ainsi l’importante nouveauté que ce festival qui a représenté l’année dernière dans l’histoire de l’événementiel organisé par l’association culturelle Abusuan, en collaboration avec l’association Murattiano.

Plus de 20 spectacles et autres événements qui attirent un public diversifié en terme d’intérêts et de goûts musicaux, tout cela grâce à un programme riche qui garantit la présence de personnalités nationales, internationales ainsi que des talents locaux, sélectionnés par le directeur artistique et musicien Luca Aquino.

Bari in Jazz 2016, qui fait partie de l’Apulia Jazz Network, le réseau des festivals de jazz de Puglia Sounds, confirme sa place de festival reconnu. Du 1er juin au 28 juillet, le public remplira les places et des lieux de prestige comme la Cathédrale et l’Auditorium Vallisa de Bari, piazza Duomo à Giovinazzo, piazza Gonnelli à Turi, piazza Sedile à Corato, le Hall principal du Palazzo de Mari à Acquaviva delle Fonti. Des concerts d’artistes de renommée internationale seront également organisés sur la plage de Cala Paura à Polignano, au Trullo Sovrano à Alberobello, dans le cloître de San Benedetto de Conversano, au château Svevo de Gravina in Puglia, au théâtre Rossini à Gioia del Colle et dans l’amphithéâtre Ponente de Molfetta. Bari in Jazz Kids est une nouveauté pour cette deuxième édition métropolitaine. Il s’agit d’une section consacrée aux enfants, avec le soutien de la compagnie aérienne Royal Jordanian, en collaboration avec le Jordanian National Orchestra Association et l’Orchestra Borgo Antico e Città dei bimbi et qui fait partie de la campagne internationale de l’UNESCO # UNITE4HERITAGE.

« Depuis plusieurs mois, avec la confirmation de la théorie des ondes gravitationnelles qui avait déjà été anticipée par Albert Einstein en 1916, nous avons la certitude que l’univers émet un son –déclare le directeur artistique du Festival Métropolitain Bari in Jazz, Luca Aquino – Il y a quelques jours, j’ai entendu le premier enregistrement sonore qui a été effectué puis diffusé en ligne par des scientifiques de l’observatoire LIGO et j’ai éprouvé la même émotion que quand j’ai entendu, pour la première fois, le son soufflé de Chet Baker et la superbe version de « My Funny Valentine » de Miles Davis. L’ampleur et la profondeur de leurs silences, la majestuosité de chacune de leur note, le sens de rotation de leur vibrato, leur pensée claire et en même temps éthérée, toujours à la base de leur activité créatrice qui, dans le cas Miles Davis, perturbe comme la collision de ces deux trous noirs qui ont donné le « LA » à l’onde sonore détectée. La musique n’est vivante que si elle est libre. Dans notre galaxie, il y a neuf milliards de planètes habitables comme la Terre et dans l’univers observable, il y a une centaine de milliards de galaxies. Bonne musique à toutes et à tous».

Voici quelques événements immanquables du mois de juillet : Nino La Montanara avec The Visual Trio, Gregory Porter, Hakon Kornstad, Fresu-Sosa-Morelenbaum.